Après ses études à Paris VIII, KIM Chun Hwan a développé sa pratique de collage de papiers initialement sélectionnés et travaillés au préalable pour ses compositions. Sous l’influence du « Dansaekhwa », un mouve-
ment artistique qui émerge en Corée du Sud dans les années 1970, il accumule des journaux, des revues, des papiers publicitaires et des emballages qu’il froisse, presse puis colle, sur des panneaux de bois. Il les découpe ensuite pour créer un volume texturé, dont l’aspect nous rappelle parfois une mer d’images dans laquelle l’homme se fait submerger. À travers ses collages, l’artiste souhaite critiquer une société de consommation aveuglée, hypnotisée, saturée par les médias, par le flux d’informations, de visuels, et de représentations.