A2Z Art Gallery est heureuse de présenter Prendre racine, la quatrième exposition personnelle de Li Donglu à Paris.
Dans le prolongement de sa série Zao Wu, à l’Aube du Chaos, dans laquelle la lumière bénéfique de l’Aube révèle l’origine de la création de l’Univers, Li Donglu s’inscrit cette fois dans la tradition européenne fortement marquée par l’esthétique et la morale chrétienne.
Sublimée par la technique de l’huile et de la tempera, la peinture de Li Donglu laisse transparaitre des échos bibliques marqués par des contraires : ciel/terre, paradis/enfer, eau/feu ou encore pureté/impureté. Du fait de l’absence humaine dans les compositions, le regardeur est invité à se concentrer sur l’environnement extérieur, teinté d’une poésie fortement surréaliste, dans lequel nous vivons. La peinture puise alors des éléments symboliques et spirituels. Selon l’artiste, la boite en verre refléterait l’esprit de la protection, la nature extrême évoquerait les situations de crise extérieure, la pierre rappellerait l’environnement où l’être humain habite, la cascade dans un désert, apparaissant de manière mystique, déverserait un flot d’émotions incontrôlables.
Un motif en particulier se répète très souvent chez Li Donglu : l’arbre. Comme le rappelle Martine Francillon, dans l’avant-propos de l’ouvrage Ar(t)bre & Art Contemporain, l’arbre cosmique, présent dans presque toutes les traditions, incarne « le lien entre le ciel et la terre ». L’iconographie de l’arbre se transforme en un objet d’espoir, joue le rôle d’intercesseur de la condition humaine et de connecteur entre la vie et la mort. Jacques Brosse n’écrivait-il pas dans son livre Mythologie des arbres que « l’arbre est le compagnon de l’homme et continue d’habiter son imaginaire » ?
Par le biais de ses peintures surréalistes, atemporelles et spirituelles, Li Donglu invite chacun de nous à prendre racine pour méditer en silence sur les notions de régénération, de mortalité ou d’immortalité, d’histoire et d’inhérence.
LI DONGLU: Take root
Past exhibition